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Et si le Barça gagnait quand même ?

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Le club catalan devra gérer ses fantômes pour résister aux assauts munichois.
L'Argentin Lionel Messi lors de l'entraînement du FC Barcelone, le 9 avril 2013. (Photo Josep Lago. AFP)
publié le 22 avril 2013 à 20h26
(mis à jour le 23 avril 2013 à 15h05)

Donné partant pour se faire exploser ce soir à l’Allianz Arena de Munich, le FC Barcelone dealera en réalité avec ses fantômes en surimpression ; le degré d’effacement de ceux-ci étant variable selon les cas. Le premier d’entre eux est bien entendu son attaquant argentin Lionel Messi qui, s’il n’avait toujours pas reçu hier le feu vert formel de la cellule médicale du club blaugrana, est bel et bien monté dans l’avion pour Munich, hier, avec les copains.

Fluctuations. Et comme il s'entraîne depuis jeudi, Messi devrait être sur le terrain ce soir. Vu de Catalogne, les fluctuations supposées du degré de guérison de la cuisse droite du maestro constituent depuis deux semaines une sorte d'affaire d'Etat. Vu depuis le milieu du foot, le cas Messi pose un problème théorique : le foot est-il, au fond, un sport plus individuel que collectif à l'instar du basket, où l'Allemand Dirk Nowitzki transformait au début du siècle une bande de Mickey en vice-champions d'Europe ? Le soir de la toute dernière conquête européenne du Barça, le 28 mai 2011 à Wembley contre Manchester United (3-1), l'entraîneur d'alors, Pep Guardiola, avait en quelque sorte déposé les armes aux pieds de sa star : «Sans lui, rien n'aurait été possible. Il faut quand même dire la vérité.» On en est encore là.

Le deuxième spectre, c'est justement celui de Guardiola, ex-coach d'un Barça avec lequel il aura remporté 14 titres sur 19 possibles et futur entraîneur d'un Bayern M