Le Top 14 2012-2013 met un terme ce week-end à son premier volet, celui conçu sous une forme de championnat, et il n'y a pas besoin d'attendre les résultats de la 26e et dernière journée, disputée samedi (14 h 45), pour en tirer des enseignements. D'une façon générale, cette saison n'a pas été jusqu'à présent des plus palpitantes. La faute au XV de France qui, pour des motifs paradoxaux, a exacerbé l'attention médiatique, d'abord en cassant la baraque (durant les tests de novembre), puis en basculant dans la tragédie en foirant comme jamais son Tournoi des six nations. Dommage collatéral, quatre journées du Top 14 ont eu lieu pendant que jouaient les Bleus; des doublons dévastateurs question équité, donc crédibilité, puisque privant les grosses écuries - à commencer par le Stade toulousain - de leurs meilleurs éléments.
Suprématie. Autre ombre portée sur le championnat hexagonal, la coupe d'Europe a aussi souri aux clubs français et focalisé les regards : le 18 mai, Toulon et Clermont vont se retrouver en finale de la H Cup à Dublin et, compte tenu de leur suprématie actuelle, les deux équipes pourraient se recroiser cette saison : quinze jours plus tard, se déroulera en effet au Stade de France une finale du Top 14 qui tend les bras à l'un ou à l'autre. A moins que, bien sûr. En l'état, Clermont et Toulon donnent le tournis, mais s'il advenait que ce soit la même équipe qui remporte les deux titres, l'autre se transformerait d