Mieux que le coup de boule de Zidane en 2006 : le coup d’épaule de Leonardo ? La propension du foot à nous faire rire n’atteint pas de limite et le directeur sportif du PSG doit en être remercié. Mais ce cirque ne le fait pas rigoler, et encore moins ses boss qataris. Mardi soir, le cas Leonardo a été évoqué devant la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP). Il a été suspendu à titre conservatoire (interdiction de banc de touche, de vestiaire et de toute fonction officielle), et la commission a mis le dossier à l’instruction.
Son acte d’accusation tient en quelques images télé. Elles montrent, dimanche soir, Leonardo bousculant l’arbitre du match contre Valenciennes d’un coup d’épaule alors qu’il rentre aux vestiaires du Parc des Princes. Le président du club parisien Nasser al-Khelaïfi intervient ensuite pour calmer un Leonardo totalement à cran.
Or, selon le règlement de la fédération, «est constitutif d'une bousculade, le fait de rentrer en contact physiquement avec une personne et d'effectuer une poussée, afin de le faire reculer ou tomber». L'arbitre Alexandre Castro a établi un rapport complémentaire en ce sens. La sanction prévue peut atteindre un an de suspension. Plus grave, le club risque en théorie un retrait de points, ferme ou avec sursis.
Excédé. On n'en est pas là. Surtout que l'intéressé conteste : «Je suis tranquille, a-t-il dit à l'AFP. Pour moi, il est clair qu'il ne s'est rien pa