Fernando Alonso n'avait plus remporté le GP d'Espagne depuis 2006, lorsqu'il courait sur une Renault. Hier, l'Espagnol a ajouté une 32e victoire à son palmarès, cette fois sur une Ferrari. La monoplace italienne s'affirme ainsi capable de le propulser vers un 3e titre mondial. Quinze jours avant le GP de Monaco, c'est une excellente nouvelle pour les tifosi, toujours nombreux à se déplacer dans la principauté. Alonso et le Finlandais Kimi Räikkönen (2e sur Lotus-Renault) y auront la possibilité de déloger Sebastian Vettel (pâle 4e) de la tête du championnat.
La perf La scuderia Ferrari
La saison dernière, Alonso avait produit un début de championnat quasi miraculeux, malgré une monoplace ratée. Il était resté au contact de la Red Bull-Renault de Vettel avec lequel il allait se mesurer jusqu'au dernier Grand Prix, titre mondial en jeu… décroché in extremis par l'Allemand. Cette année, avec une monoplace qui peut l'amener au podium à chaque course, l'Asturien affiche un bilan comptable un poil meilleur, mais tout de même altéré par son abandon au GP de Malaisie et sa piètre performance lors de l'épreuve de Bahreïn (8e) à cause d'ennuis mécaniques. Mais grâce à ses deux victoires en cinq courses - à égalité avec Vettel -, Alonso limite les dégâts (17 points derrière l'Alemand), tout en sachant qu'il ne dispose déjà plus d'aucun joker. A la différence des dernières saisons, il peut toutefois compter sur son équipier, le Brésilien Felipe Massa (3e