L’Espagnol Fernando Alonso (Ferrari) a remporté dimanche le Grand Prix d’Espagne de Formule 1, devant le Finlandais Kimi Räikkönen (Lotus) et son coéquipier brésilien Felipe Massa, au terme d’une course marquée par la domination de la Scuderia Ferrari devant 95.000 spectateurs ravis.
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Parti sur la 3e ligne de la grille de départ, Alonso a fait une course parfaite, seulement interrompue par quatre changements de pneus (82 au total, pour les 22 voitures engagées), et il a surtout repris 13 points d’un seul coup à l’Allemand Sebastian Vettel (Red Bull), triple champion du monde en titre, qui n’a pu prendre que la 4e place.
«Ce n’était pas si difficile de trouver le bon compromis entre la performance et la dégradation des pneus, car notre voiture était très efficace et je n’ai presque pas eu de trafic devant moi», a dit Alonso après sa 32e victoire en F1, dont trois seulement en Espagne (Barcelone en 2006 et 2013, Valence en 2012, au GP d’Europe).
«J’ai attaqué à 90% et j’ai réussi à creuser l’écart, alors que si j’avais attaqué à 100% j’aurais détruit les pneus», a ajouté le double champion du monde (2005, 2006), chez Renault. Il a parfaitement mis en oeuvre la stratégie de la Scuderia, au lendemain du 48e anniversaire de son Team Principal, Stefano Domenicali, et alors que son directeur technique, Pat Fry, était à l’hôpital, opéré ce week-e