A quoi ça tient, un titre de champion ? A pas grand-chose : des matchs poussifs, ces derniers temps, marqués par une grande nervosité des Parisiens contre des «petits» du championnat. Et puis, hier soir, à Lyon, une balle récupérée par Thiago Motta, un relais avec Zlatan Ibrahimovic, et un but imparable de Jérémy Ménez (53e), qui donne la victoire (0-1) : voilà le PSG, bien plus costaud que l'OL, qui, à deux matchs de la fin du championnat, décroche son troisième titre, le premier depuis 1994.
Même si Paris n’a pas excité les foules par son jeu pendant la saison, les Qataris n’ont pas dépensé leur pognon pour rien. Signent-ils, pour autant, le début d’une domination sur le foot français ? Difficile à dire, car pour la suite, on est dans le brouillard. Un peu normal : à l’intersaison, ça bouge beaucoup, surtout quand on a un gros carnet de chèques.
Coup d'épaule. Première incertitude : avec quel entraîneur les Parisiens débuteront-ils la prochaine saison ? Mystère. On sait Carlo Ancelotti courtisé par le Real Madrid, ce qui a forcément contribué aux flottements de ces dernières semaines.
Si l'Italien ne reste pas, qui pour le remplacer ? Des noms fleurissent : Robert Mancini, Laurent Blanc, Fabio Capello… Eric Gerets, actuellement à la tête du club qatari de Lekhwiya SC (qui a le même proprio que le PSG), n'en sera pas : «Je ne pourrais jamais coacher le PSG après mon passage à Marseille» de 2007 à 2009, a-t-il dit. Autre