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Ibrahimovic, le Nord aux trousses

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Le Suédois a su imprimer son empreinte sur le club.
Ibrahimovic célèbre le titre de champion de France obtenu le 12 mai sur la pelouse de Lyon avec son entraîneur, Carlo Ancelotti. (Photo Emmanuel Foudrot. Reuters)
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publié le 13 mai 2013 à 22h06

La première adjointe au maire de Paris, Anne Hidalgo, raconte à qui veut l'entendre qu'elle s'est entretenue une fois avec la superstar parisienne Zlatan Ibrahimovic du «modèle économique suédois»… sans en dire plus. Dommage : on aurait aimé connaître la position du meilleur buteur de L1 (27 buts) sur la redistribution à la mode nordique. Depuis son arrivée en France, un peu contrainte puisque le but de l'opération était aussi de renflouer son club précédent du Milan AC, Ibrahimovic a donné : des taquets aux adversaires sur le terrain parce qu'il est plus costaud que les autres et que c'est le foot, et des ramponneaux à ses partenaires à l'entraînement, histoire de leur apprendre la vraie vie de champion.

A Paris, Ibrahimovic n'aura pas entaché son palmarès : à l'exception de la saison 2011-2012, il a été champion partout où il est passé depuis 2007. Pour le reste, s'il a souvent sorti le Paris-SG de la mouise les jours de dèche, son jeu aura été la plupart du temps difficile à lire ; entre petite promenade dominicale à la Pastore (il marche le plus souvent) et brusque accès de rage froide quand il laisse apparaître ce cocktail de force et de promptitude gestuelle sans équivalent dans le foot. Après le sacre, il s'est voulu rassurant sur son avenir parisien et il fallait y voir une forme de gentillesse de sa part : «Le futur nous appartient. On est au début d'une nouvelle histoire. Là, j'ai encore deux ans de contrat. Je suis professionnel. Et si