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Remise à rivaux fatale pour Hoarau

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L’attaquant n’a pu faire face à la concurrence.
Guillaume Hoarau (à droite, serrant la main de Blaise Matuidi), contre le Dinamo Zagreb en novembre 2012 au Parc des Princes, l'un des très rares matches qu'il a joués avec le PSG avant de s'exiler en Chine. (Photo Cédric Lecocq. Reuters)
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publié le 13 mai 2013 à 22h06

Six matchs avec le Paris-SG cette saison - dont une seule titularisation - et un départ en janvier au Dalian Aerbin, dans le peu recommandable championnat chinois : l'international (eh oui…) réunionnais Guillaume Hoarau aura surtout laissé sa marque sur la saison via le réseau social Instagram et un «message d'au revoir à la Ligue 1» surréaliste.

On ne résiste pas : «Oui, je sais, pourquoi ce choix … Et pourquoi pas ? Ainsi va la vie, nos chemins se croisent, se séparent […]. Un jour, qui sait, je raconterai l'histoire du Réunionnais qui parcourt le monde : "Va où il n'y a pas de route. C'est en marchant que tu vas les tracer. C'est toujours le premier pas qui coûte. Vas-y, ose, tu seras étonné."»

Un proverbe espagnol à la rescousse d’un gros chèque mensuel libellé en yuans et d’un naufrage sportif comme on n’en voit pas souvent. Hoarau a filé dans la fleur de l’âge (28 ans), victime de la concurrence interne imposée par les nouveaux standards qataris - deux ou trois internationaux par poste - et de ce que le directeur sportif parisien Leonardo a souvent brocardé : la propension de certains joueurs français à s’effaroucher dès qu’on les sort de leur confort. L’arrière droit Christophe Jallet a relevé le gant : il y a gagné 19 titularisations en L1 au détriment de l’international néerlandais Gregory Van Der Wiel, le brassard de capitaine à l’occasion et quelques titularisations chez les Bleus. Pendant ce temps, Hoarau alimente depuis la Chine