David Beckham, 38 ans, a fait savoir hier qu'il mettait un terme à sa carrière. Le week-end dernier, le coach parisien lui a accordé deux petites minutes de jeu lors de la soirée du sacre à Lyon (1-0) et l'Anglais a trouvé le temps de faire une fausse touche, épitaphe cruelle pour l'excellent joueur qu'il fut au début des années 2000. On a bien conscience que sa pige de cinq mois dans la capitale véhiculait des enjeux d'images très au-delà des limites étroites de l'Hexagone, mais bon… Vu de France, le passage du Spice Boy en L1 a balancé entre le foutage de gueule - ses pérégrinations en Chine - et quelques scènes d'embrouilles, le prolétariat du championnat l'ayant parfois ciblé, qui auront eu le mérite de redonner un petit goût d'humanité à l'affaire. Elle en avait besoin. Qu'on n'aille pas nous raconter que Beckham est un bon communicant : les témoins auront plutôt entendu un discours lustré jusqu'au décalage et au malaise, accompagné d'un éternel sourire qui nous fit penser à un roman d'anticipation flippant où des aliens remplaceraient peu à peu la population. Il lui manquait la substance, la netteté, un peu de vie entre les mots de circonstances et les messages publicitaires. L'image qu'on en gardera est triste : Beckham en costume qui, le 12 février, s'anime ostensiblement comme un supporteur dans les tribunes du stade Mestalla de Valence (où le PSG joue ce soir-là un 8e de finale aller de Ligue des champions) pour faire croire qu'il partage le des
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David Beckham, la fin d’un foutage de gueule
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publié le 16 mai 2013 à 20h36
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