A l'époque, la vidéo - toujours disponible sur YouTube - d'un Kimi Raïkkönen titubant sur le pont de son yacht, visiblement pris de boisson au point de s'écrouler deux mètres plus bas, avait fait un tabac. Mais pas du tout fait rire son employeur du moment, le très coincé Ron Dennis, patron de l'écurie McLaren. Ce jour-là, à l'occasion du Grand Prix de Monaco 2006, le pilote finlandais avait une bonne excuse : «boire pour oublier» puisque la mécanique de sa monoplace venait de le trahir. Quelques semaines plus tard, les tabloïds britanniques s'étaient régalés avec les images «volées» d'un Kimi quasi nu s'agitant dans une discothèque londonienne.
Avait suivi une rafale de photos venant de tous les horizons montrant le pilote plus ou moins éméché s’accrochant aux épaules de potes de beuverie naviguant eux-mêmes à quelques grammes. C’est de cette époque que le Finlandais traîne une réputation, réductrice, de fêtard et de soiffard.
gamelle. Mais ça, c'était avant. Sans être complètement rangé des voitures, Kimi Raïkkönen a fait du ménage dans sa vie. Ses proches affirment qu'il ne boit plus. Il espace ses visites en Finlande et ne fréquente que de manière épisodique sa superbe maison en bois avec vue sur un lac dans sa région natale d'Espoo, dans laquelle il aimait organiser des fêtes. Il vit désormais dans le paisible canton suisse de Zoug - même si les mauvaises langues remarqueront qu'il est domicilié au bar. Il a divorcé en début