Il n'y aura pas une nouvelle finale Nadal-Djokovic cette année à Roland-Garos. C'est la première des trois évidences que l'on peut énoncer avant que s'échangent les premières balles de la deuxième levée du Grand Chelem, dimanche. La deuxième c'est que Rafael Nadal reste le grand favori. La troisième c'est que la météo angoisse les organisateurs.
La grande inconnue du tirage au sort effectué vendredi, c'était qui hériterait de Nadal (tête de série n°3) en demi-finale: Djokovic (n°1) ou Federer (n°2). C'est le Serbe qui en a hérité. Promis à se rencontrer dès les demi-finales, les deux favoris laissent le champ libre de l’autre côté du tableau à Roger Federer, plutôt gâté par le tirage, même si Jo-Wilfried Tsonga, son adversaire théorique en quarts de finale, pourra dire la même chose.
Cette principale information de la journée n’a appelé aucune réaction de la part de Djokovic. Et pour cause, il a affirmé à la presse ne pas être au courant, refusant de commenter son tableau puisqu’il a carrément interdit à son équipe de lui en dévoiler le contenu.
Sauf à s’enfermer dans un bunker, bien pratique pour échapper à la pluie glaciale qui noie la capitale, difficile d’imaginer pourtant comment le Serbe pourra éviter de percer le secret le moins bien gardé de Paris.
Est-ce le signe d'une certaine fébrilité en amont d'un tournoi que le n° 1 mondial a érigé encore en priorité des priorités de sa saison ? «Je suis là où je voulais être en termes de confiance et de jeu», a-t-il bala