Le tournoi débute ce dimanche. Mais, pour l’instant, c’est surtout en terme de blessures que rivalisent les favoris.
Le genou de Nadal
Rafael Nadal. (Photo Reuters.)
En retrait de la compétition pendant sept mois pour cause de soucis au genou, Rafael Nadal était donné définitivement out par certains. Mais le Majorquin est revenu aux affaires début février. A sa manière, c’est-à-dire en force. Huit tournois et six titres plus tard, Nadal a déjà récupéré une étiquette de favori qu’il avait laissé l’an passé dans les vestiaires de Roland Garros. Les victoires de l’Espagnol à Madrid et à Rome ont, certes, été acquises dans la douleur - au propre comme au figuré.
Mais c’est quand même Nadal qui a gagné après avoir respiré la mauvaise odeur de la défaite face à David Ferrer (à 2 points du match à Madrid) ou au fantasque Ernests Gulbis (à Rome). En 5 sets, ce sera peut-être une autre histoire. Si la logique sportive du moment est respectée, les choses sérieuses commenceront dans dix jours avec une éventuelle demi-finale face au Serbe Novak Djokovic. D’ici là, il sera intéressant d’observer si le fait de disputer son premier tournoi du Grand Chelem depuis onze mois perturbe le septuple vainqueur du tournoi.
La cheville de Djokovic
Il est toujours difficile avec le numéro 1 mondial, excellent acteur, de connaître avec exactitude l’ampleur des blessures dont il affirme souffrir. Ce qui agace ses adversaires lorsqu’il use et abuse de grimaces et de pauses médicales lors des matchs à rallonge. Depuis sept semaines, il est question