Ce week-end se sont déroulées les demi-finales du Top 14, selon ce jeune rituel voulant que les deux matches aient lieu dans la même ville. Imaginons, pour «rigoler», des play-off de foot où cohabiteraient pendant deux jours les supporters du PSG, Marseille, Lyon et Nice : un pandémonium virant à la guérilla urbaine.
A l'inverse, après Marseille et Toulouse, c'est donc Nantes qui a symbolisé l'œcuménisme de l'ovalie : la meilleure équipe du coin, Saint-Nazaire, n'a beau jouer qu'en Fédérale 1 (3e échelon national), la région a su se montrer à la hauteur avec une organisation sans stress et un stade de la Beaujoire (37 000 places) doublement complet. Sur le terrain, le Rugby Club de Toulon, encore sur le nuage de son titre européen décroché une semaine auparavant à Dublin contre l'ASM Clermont (16-15), a battu le Stade toulousain (24-9) vendredi. Puis Castres a réussi un des plus beaux exploits de l'histoire des phases finales en balayant Clermont (25-9). Retour sur ce pénultième chapitre 2012-2013 en quatre phrases commentées.
«Ici, c’est Clermont.» Supporteurs de l’ASM
Comme de coutume, ce sont les afficionados de Clermont qui ont été sacrés champions de France des encouragements. Vendredi soir, alors que Toulouse et Toulon en décousent, on entend ainsi dans les tribunes à plusieurs reprises la clameur des «Jaunards», venus en masse - et en avance, donc.
Un déplacement familial, ou entre potes («un week-end braguette-rugby comme on s'en fait un par saison», poétise un certain Ludo), qui sait s'attire