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Nico Rosberg, un père et gagne

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Formule 1 . Trente ans après Keke, le pilote allemand de Mercedes s’est imposé hier à Monaco.
publié le 26 mai 2013 à 22h16

Dominateur aux essais, auteur de la pole position samedi après-midi et vainqueur hier du Grand Prix de Monaco, l’Allemand Nico Rosberg (Mercedes) a rejoint son père, l’ancien pilote Keke Rosberg, au palmarès d’une épreuve monégasque où l’ancien s’était imposé voilà trente ans. Son fils, qui fêtera bientôt ses 28 ans, n’était donc pas né à l’époque. Il a cependant souligné que gagner à Monaco lui procurait des émotions particulières.

Matière. Nico Rosberg, né d'un père finlandais et d'une mère allemande, a passé son enfance et son adolescence à Monte Carlo, où il a été scolarisé et où il est toujours domicilié. Il se trouve également que Rosberg Jr est très à l'aise dans les rues de sa principauté au volant d'une F1 et pas seulement parce qu'il les connaît par cœur. Lancé à plus de 200 km/h dans ces méandres bordés de rails de protection, il ne s'agit pas d'y faire n'importe quoi. Si exceller à Monaco suppose de posséder une bonne dose d'adresse et de courage, le Grand Prix monégasque est surtout une affaire de matière grise. De ce côté-là, Nico Rosberg est plutôt bien pourvu. Car il n'a pas seulement une tête bien faite, elle est aussi bien pleine.

N'ayant jamais négligé ses études malgré une pratique intensive du karting dans sa jeunesse, parlant couramment cinq langues (allemand, anglais, français, italien et finnois), Rosberg fait partie de cette catégorie de pilotes cérébraux et analytiques. Passionné par la technique, il est apprécié