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Libération

Roland-Garros : Marion Bartoli au long court

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Malgré une météo capricieuse, la Française a battu la Biélorusse Govortsova en trois sets.
Marion Bartoli célèbre sa victoire au forceps contre la Biélorusse Olga Govortsova. (Photo Stéphane Mahé. Reuters)
publié le 28 mai 2013 à 21h46

Hier, le «plic» des gouttes a souvent répondu au «ploc» des balles. Une torture pour les spectateurs, transis et trempés en attendant le début des matchs ou leur reprise après l’averse. Et un martyr pour les joueurs et les joueuses, qui sont longtemps restés dans l’incertitude tandis que ceux et celles qui étaient programmés en quatrième match avaient déjà rejoint leur hôtel.

Le genre de journée que l’on imagine crispante. Un domaine dans lequel la Française Marion Bartoli est une experte en dehors et sur le court. Elle ne fut donc pas seule responsable si le match interminable qui l’opposait à la Biélorusse Olga Govortsova qui devait débuter à 11 h 00, en ouverture de la journée, s’est terminé victorieusement pour elle (7-6 [8], 4-6, 7-5] à sa cinquième balle de match après 3 h 12 de jeu un peu avant 18 h 30.

Bon goût. Mais cette fois, la Française, qui n'a été au-delà du deuxième tour qu'en trois occasions lors de ses douze participations précédentes, a eu le bon goût de répondre aux attentes du public après avoir tout de même repoussé deux balles de match contre elle. Deux instants cruciaux que la très cérébrale joueuse française a repoussé avec aplomb et une méthode à méditer. «Je me suis dit que ce n'était pas des balles de match.» Très simple, mais il fallait y penser, ou plutôt ne pas y penser, non ? Un autre truc : «J'ai arrêté de regarder le score, car à chaque fois que je le faisais, je me tendais.» Intelligente