Menu
Libération
Récit

Rafael Nadal, la victoire en râlant

Article réservé aux abonnés
L’Espagnol, qualifié pour le troisième tour, s’en est pris à l’organisation de Roland-Garros, se jugeant victime d’un tournoi perturbé par les intempéries.
publié le 1er juin 2013 à 3h06

Il ne faut pas croire que toutes les stars du circuit et les têtes de séries du tennis mondial sont traitées comme des rois dès qu’ils posent un pied dans un tournoi du Grand Chelem. Plus qu’ailleurs, les adversaires des cadors rêvent, n’ayant pour la plupart rien à perdre, de leur faire mettre un genou à terre. Il y a même quelques vedettes pour se plaindre du peu d’égard que leur réservent les organisateurs.

C’est plus étonnant lorsque c’est le super-favori du tournoi, le recordman des victoires à Paris, qui évoque les petits tracas du quotidien. En l’occurrence Rafael Nadal, sept trophées dans sa vitrine de Majorque, que l’on devinait pour le moins chafouin d’être reprogrammé hier en premier match, avant un duel de femmes à l’heure du (petit) déjeuner. Lui qui, la veille au soir, avait été appelé à entrer sur le court à l’heure du dîner (du goûter en Espagne), le temps d’un échauffement aussitôt refroidi par la pluie.

Contrariant. En fait, Nadal était très en colère vendredi. Et il n'a pas manqué de le faire savoir, après son match contre le Slovaque Martin Klizan, gagné bien sûr, malgré un premier set (encore) perdu (4-6, 6-3, 6-3, 6-3). L'Espagnol a confirmé que son début de tournoi était aussi perturbé que le ciel parisien a été capricieux. «Bon, les circonstances - la météo - sont les mêmes pour les deux joueurs. Mais ce n'est pas facile de jouer le premier tour et d'avoir trois jours sans match. C'est comme si on redémarrait le