Ça doit ressembler à une journée de dupes. Avec sept des vingt meilleurs joueurs sur les courts hier, on pouvait s’attendre à des matchs de haute tenue. Mais à l’exception de la fin de celui entre Richard Gasquet et Stanislas Wawrinka (6-7, 4-6, 6-4, 7-5, 8-6), aucun n’a atteint les sommets que le public peut espérer lorsqu’il s’agit de compléter les derniers quarts de finale.
Alors que le ciel ne s’était pas encore déchiré pour laisser passer quelques rayons de soleil, le court Suzanne-Lenglen, quasi désert, était le théâtre d’un match de «vieilles» gloires entre l’Allemand Tommy Haas, 35 ans, et le Russe Mikhail Youzhny, bientôt 31. Les rares spectateurs présents pour assister à la déculottée du plus jeune, aux abonnés absents pendant trois sets (6-1, 6-1, 6-3), retiendront surtout que celui-ci s’y est repris six fois pour exploser sa raquette sur une rambarde.
Miracles. La victoire de Haas présente surtout l'intérêt de le voir pour la première fois à ce niveau de la compétition à Paris en 12 participations. A cet âge-là, il y a moyen de faire des miracles, comme l'avait prouvé Andre Agassi en 2005, en atteignant la finale de l'US Open.
Le miracle, Haas doit l'appeler de ses vœux à l'heure d'affronter Novak Djokovic en quart. Mais si l'Allemand a regardé le Serbe en action contre Philipp Kohlschreiber, il doit se sentir tout aussi capable de lui prendre un ou deux sets et s'ouvrir la porte de tous les possibles. D'autant que Haas estime q