Menu
Libération
Décryptage

Tsonga-Federer : les clés du match

Article réservé aux abonnés
Jo-Wilfried Tsonga lors de son quart de finale contre Roger Federer à Roland-Garros le 4 juin 2013. (Photo Vincent Kessler. Reuters)
publié le 4 juin 2013 à 16h04
(mis à jour le 4 juin 2013 à 18h45)

Roger Federer et Jo-Wilfried Tsonga se sont rencontrés à douze reprises. Le Suisse l'a emporté neuf fois, notamment lors de leur unique rencontre sur terre battue, en 2011, au deuxième tour du tournoi de Rome. En Grand Chelem, Federer mène trois victoires à une : il a gagné en demi-finale de l'Open d'Australie en 2010, en quarts de finale de l'US Open 2011 et de l'Open d'Australie 2013 ; il s'est incliné en quart de finale à Wimbledon en 2011. Détail des conditions du quart.

Le retour. Même si on joue sur terre battue, la qualité des services, où plutôt des retours sera primordiale. Tsonga, le prévoyait ce matin dans l'Equipe : «Sur terre, [Federer] varie encore plus les zones et les effets. Il utilise aussi énormément son kick [effet qui fait accélérer la balle après le rebond, ndlr] en seconde balle. Ça gicle terriblement...». Question kick, Tsonga n'est pas non plus le perdreau de l'année. La qualité du retour déterminera la capacité de chacun à prendre la direction de l'échange. Et notamment pour Tsonga, la possibilité de pilonner le revers du Suisse, son point faible ; s'il a le temps de se décaler pour frapper de lourds coups droits décroisés et liftés sur le revers du Su