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Tsonga-Ferrer: les clés du match

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D'un côté, un Espagnol aussi pugnace que discret. De l'autre, un Français aussi explosif qu'extraverti. Détails.
(Photos Reuters)
publié le 7 juin 2013 à 9h31

Avant d'éventuelllement écrire la grande, dimanche, l'un des deux entrera dans la petite histoire du tennis ce vendredi après-midi. Le vainqueur du match entre David Ferrer et Jo-Wilfried Tsonga deviendra le premier finaliste d'un tournoi du Grand Chelem non membre du big four (Federer, Nadal, Djokovic, Murray) depuis Wimbledon 2010.  Les clés de la rencontre entre un «petit» Espagnol aussi pugnace que discret et un maousse Français aussi explosif qu'extraverti.

Les jambes

Physiquement, les deux hommes se présentent à égalité parfaite. Ils ont tracé leur parcours depuis le début de Roland-Garros tels des hors-bords sur une mer d'huile, passant chacun en moyenne moins de deux heures sur le court à chaque partie pour un total de 8 heures 48 minutes pour Ferrer et 11 minutes de plus pour Tsonga. Même si aucun n'a connu le match dur qui permet de rentrer vraiment dans le tournoi et pas de le survoler comme ils l'ont fait jusqu'à présent, il serait surprenant de voir l'un des deux caler physiquement. On ne surnomme pas Ferrer «la mobylette» pour rien: l'Espagnol est un marathonien des courts, capable de renvoyer la balle pendant des heures, jusqu'à écœurement de son adversaire.

Enfin épargné par les blessures, Jo-Wilfried Tsonga n'a sans doute jamais été aussi affûté qu'il l'est actuellement. C'est aussi physiquement qu'il a balayé Federer en quart. Merci qui ? Merci Roger Rasheed, l'entraîneur australien dont il s'est adjoint les services l'automne dernier après avoir longtemps préféré évolu