Menu
Libération
Interview

Desjoyeaux et les kilos de patates du Figaro

Article réservé aux abonnés
publié le 19 juin 2013 à 20h16

La dernière étape de la Solitaire du Figaro-Eric Bompard Cachemire part aujourd'hui à 13 heures de Roscoff vers Dieppe (520 milles). Le dénouement devrait se jouer au terme d'une régate au contact, particularité de cette classique menée actuellement par Fred Duthil (Sepalumic), qui compte 29 minutes d'avance sur Morgan Lagravière (Vendée) et 32 sur Yann Eliès (Groupe Queguiner-Leucémie Espoir).

Michel Desjoyeaux (TBS), 47 ans, un des trois triples vainqueurs avec Philippe Poupon et Jean Le Cam, est de retour après quatre ans d'absence. Il explique les difficultés de l'épreuve.

Stratégie. «Avant, on faisait des grands choix météo avec des trajectoires liées à la météo générale. Aujourd'hui, tout le travail se fait sur le placement par rapport à la flotte. Et jusqu'à Dieppe, elle ne va pas pouvoir s'éclater, malgré les vents forts annoncés. Sur cette étape, avec une boucle autour d'Ouessant, cela peut faire des dégâts. Maintenant, il y aura toujours les suiveurs et ceux qui prendront des risques, quitte à se ramasser, comme ça m'est arrivé lors de la première étape [en tête au Cap Finisterre, il a fini 21e à Porto à la suite d'un mauvais choix tactique, ndlr].»

Cadences. «Je n'ai pas assez navigué pour faire un Figaro gagnant. Ce n'est pas trop dur physiquement, car les étapes sont courtes, mais c'est plus la connaissance du bateau qui impor