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Heat-Spurs, coups de chaud sur Miami

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Basket . Cette nuit, la bande de Tony Parker joue pour le titre NBA lors d’un dernier match en Floride.
par Willy Le Devin et Jean-Guillaume Bayard
publié le 19 juin 2013 à 20h16

Les playoffs NBA se joueront finalement sur un match, le septième, paroxysme d’adrénaline et machine à sous gigantesque. La faute aux Spurs de San Antonio qui n’ont pas été capables, dans la nuit de mardi à mercredi, de plier un match 6 (103-100) quasi offert par les favoris du Heat de Miami.

Dans les dernières secondes de la prolongation, les coéquipiers du meneur français, Tony Parker, ont caviardé de précieux lancer francs - le péché du basket moderne. Le joker argentin des Spurs, Manu Ginóbili, le sait bien, lui qui confiait dans les vestiaires : «Cette défaite fait un mal incroyable. Je n'ai aucune idée de comment on va retrouver notre énergie. Je suis dévasté, mais il va bien falloir s'y remettre…»

Porteur d'eau. La chance, et les moments de faiblesse de l'adversaire : voilà à quoi a tenu la survie, dans ces finales (le vainqueur est le premier à remporter quatre matches), des trois stars du Heat, LeBron James, Dwyane Wade et Chris Bosh, aux statistiques considérablement amochées par l'activité des soutiers texans.

Le match 7 (3 heures du matin, cette nuit) révélera plus que jamais l'opposition de style et d'orientation entre les deux franchises, l'une, le Heat, rompue à l'entertainment, alors que l'autre, les Spurs, est dépositaire d'un basket académique fait de clous et de boulons. C'est déjà cette recette, marque déposée de leur entraîneur ultra-autoritaire, Gregg Popovich, qui avait mené les Spurs au titre en 199