Les grands entraîneurs veulent entraîner les grands clubs. Aucun grand entraîneur ne veut entraîner le PSG. Le PSG n'est donc pas (encore) un grand club. Un sophisme ? Non, un constat après les ubuesques semaines de quête d'un successeur à Carlo Ancelotti. Quête qui vient de s'achever. BeIn Sport (c'est-à-dire le Qatar, c'est à dire les proprios du PSG) a annoncé que le club était finalement tombé d'accord avec Laurent Blanc. Il était temps. A une grosse semaine de la reprise de l'entraînement, la situation chez le champion de France était ce matin encore aussi claire qu'à l'UMP un lendemain d'élection de son président. Et l'on imaginait déjà une scène assez farce, le 1er juillet: Carlo Ancelotti, dont même un Martien footballophobe sait qu'il officiera la saison prochaine au Real Madrid, obligé par ses encore patrons qataris à renfiler le survêt' bleu et rouge pour diriger une dernière fois l'effectif parisien dans l'attente de la nomination de son successeur.
Pour le PSG, Laurent Blanc n'est pas un plan B. Ni même C. Plutôt L, M, ou N. L’ancien entraîneur de Bordeaux (avec lequel il sera champion de France en 2009, dès sa deuxième année d’exercice) et de l’équipe de France (un bail mitigé de deux ans, achevé par un élimination en quart de finale de l’Euro) n’a jamais figuré dans la short-list du club parisien. Lequel n’a jamais émoustillé le Cévenol. Blanc lorgnait plutôt l’AS Roma, mais les Italiens l’ont finalement éconduit.
L'accord Blanc-PSG ressemble plutô