Menu
Libération
Décryptage

Miami et LeBron James entament un long règne à la tête de la NBA

Article réservé aux abonnés
publié le 21 juin 2013 à 21h06

Et de deux pour Miami. Vendredi, le Heat a remporté un deuxième titre NBA d’affilée au terme d’une sacrée baston livrée aux Spurs de San Antonio (95-88). Finalement, les individualités floridiennes ont eu raison de l’austère collectif texan lors du match 7.

Le King absolu

LeBron James reste le maître incontesté de la ligue nord-américaine. Elu MVP des finales, auteur d’un match 7 phénoménal avec 37 points, 12 rebonds et 4 passes décisives, le King a encore grandi. Il est désormais ce tueur qu’il refusait inconsciemment de devenir du temps où il jouait dans l’Ohio, à Cleveland. Doté d’un physique de guerrier burgonde, il est le joueur ultime. Lorsqu’il est bien installé dans son shoot, l’adversaire n’a plus qu’à pleurer et attendre que ça passe…

Sur ce match 7, James a été épaulé par un héros inattendu : Shane Battier. Défenseur cradingue, il ne tournait qu’à 25% à trois points depuis le début des playoffs. Vendredi, il a pondu un 6/8 surréaliste, cumulant ainsi avec James 55 des 95 points de Miami. On peut donc être champion NBA sans pratiquer un pet de jeu collectif.

Parker à la rue

C’est l’autre facteur X de cette dernière manche. Le meneur français Tony Parker, pourtant auteur de la meilleure saison de sa carrière, est passé complètement au travers vendredi. Avec 10 points, tous marqués en première mi-temps, à 3/12 au shoot, il a été le boulet des Spurs. Gêné par des ischio-jambiers qui jouent de l’acc