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Jan Ullrich avoue s'être dopé

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«Je ne suis pas mieux qu’Armstrong mais je ne suis pas pire» a déclaré le vainqueur du Tour de France en 1997, qui jusqu'ici avait toujours nié avoir eu recours à des substances dopantes.
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publié le 22 juin 2013 à 14h01

Après des années de dénégations, Jan Ullrich, seul vainqueur allemand du Tour de France, a reconnu pour la première fois avoir eu recours au dopage avec l’aide du médecin espagnol Eufemiano Fuentes.

«Oui, j'ai eu recours aux traitements de Fuentes», a déclaré le retraité de 39 ans à l'hebdomadaire Focus (à paraître lundi); aveux qui interviennent cinq mois après ceux de l'Américain Lance Armstrong. Le Texan de 41 ans avait reconnu mi-janvier à la télévision américaine s'être dopé durant sa carrière après avoir été radié à vie et déchu de ses 7 victoires au Tour de France (1999-2005).

Vainqueur du Tour en 1997, Ullrich, lui-même convaincu de dopage par le Tribunal arbitral du sport (TAS) en février et dont les résultats depuis 2005 avaient été annulés, explique avoir voulu se mettre au même niveau que les autres puisque «presque tout le monde prenait à l'époque des substances dopantes». «Je n'ai rien pris que les autres n'ont pas pris aussi. Selon moi, il y a escroquerie à partir du moment où je me procure un avantage. Il ne s'agissait pas de cela. Je voulais favoriser l'égalité des chances», affirme-t-il, tout en maintenant que le talent, la performance, l'esprit d'équipe et la volonté de gagner restent les facteurs qui décident de la victoire.

A propos de son recours au dopage, Ullrich estime avoir été son propre ennemi: «C'est envers moi-même que j'ai causé le plus de dommages, en ce qui concerne mon image auprès du public et les possibles consé