L’historique circuit de Silverstone a rendu hier son verdict : avec un coup de pouce du sort, le Grand Prix de Grande-Bretagne a relancé le championnat. L’abandon de l’Allemand Sebastian Vettel (Red Bull-Renault), boîte de vitesses bloquée alors qu’il menait la course, a fait les affaires de ses poursuivants. A commencer par son équipier - et futur retraité de la F1 - Mark Webber, deuxième, qui a franchi la ligne d’arrivée dans le sillage de la Mercedes de l’Allemand Nico Rosberg et devant Fernando Alonso (Ferrari). L’Espagnol, qui monte sur le podium à l’issue d’un effort spectaculaire, est le principal bénéficiaire comptable de la mésaventure de Vettel, puisqu’il se replace dans la course au titre, à 21 points du pilote Red-Bull-Renault.
Lambeaux. Mais ce huitième Grand Prix de la saison aura été marqué par l'incroyable série de défaillances des pneumatiques. Quatre explosions ou délaminages - au choix - à pleine vitesse : Pirelli se serait bien passé de cette mauvaise publicité, alors que le manufacturier italien est critiqué depuis le début de la saison pour la qualité jugée inégale de ses gommes - de multiples incidents avaient déjà émaillé les précédents Grands Prix. Hier, sur un circuit rapide et exigeant, la première défaillance a touché l'homme de tête, l'Anglais Lewis Hamilton, qui voyait ainsi ses espoirs de s'imposer devant son public partir en lambeaux.
Quelques tours plus tard, la Ferrari de Felipe Massa était victime d’un éc