Avec Marion Bartoli, la vérité du jour n'est pas forcément celle du lendemain. Le monde du tennis l'a bien compris, en douze ans de professionnalisme et pratiquement autant de rebondissements dans une carrière définitivement atypique. Mais cette fois, sur les courts du All England Lawn Tennis and Croquet Club, quelque chose a changé. La Marion version Wimbledon 2013 n'est pas la Marion terne et éteinte, voire en perdition, que l'on avait quittée à Roland-Garros. «Quand on se rappelle comment elle était à Paris, analyse Amélie Mauresmo, où, comme les spectateurs, je l'ai vue en difficulté et pas bien, on ne peut que constater qu'elle possède une capacité de rebond absolument exceptionnelle. C'est impressionnant de la voir comme ça aujourd'hui.»
Deux petits sets laissés au troisième tour à Paris à la revenante Flavia Pennetta contre, au minimum, une demi-finale aujourd’hui - face à Kirsten Flipkens, six ans après la précédente à Londres : de la terre au gazon, le contraste des résultats parle de lui-même. Mais il n’y a pas que cela. La femme aussi a changé. Elle se livre davantage, exprimant une personnalité plutôt funky, au fil des interviews, des messages et des photos qu’elle publie sur son compte Twitter, tout nouveau, tout chaud - ah, ce cliché où elle pose avec une perruque rouge et des lunettes de soleil bleues en forme d’étoiles !
«Puzzle». «Elle est bien et elle l'exprime, donc c'est très bien, et ça se voit su