Auteur d’un «épaulé-jeté» sur un arbitre le 5 mai, Leonardo, l’élégant directeur sportif du Paris-SG, sera suspendu jusqu’au 30 juin 2014. La commission supérieure d’appel de la Fédération française de football (FFF) a alourdi hier la sanction initiale, qui passe de neuf à treize mois.
Un appel malvenu
Le PSG et Leonardo ont accumulé les erreurs. D'abord, ils ont claironné que la sanction prise le 30 mai était «infondée et extrêmement sévère». Tout le monde a compris que c'était le contraire. L'appel n'a pu qu'agacer. Deuxième bourde : Leonardo ne s'est bêtement pas présenté devant la commission, mercredi. Officiellement, il était retenu pour négocier un transfert. Rien de tel pour énerver encore plus les juges… Du coup, la commission a dépassé le barème de la FFF, qui prévoit un an de suspension pour une «bousculade» sur un officiel hors match. Elle a peut-être jugé qu'il y avait des circonstances aggravantes. Mais elle ne s'est pas prononcée sur la sanction infligée au club (trois points de retrait avec sursis) : ce dossier est renvoyé devant la commission de discipline de la Ligue de football professionnel.
Une version pas crédible
Les images télé sont claires : dans le couloir menant aux vestiaires, Leonardo file un coup d'épaule volontaire à l'arbitre Alexandre Castro, à l'issue d'un match où il a les boules de voir le Paris-SG accroché à domicile par Valenciennes (1-1). Leonardo e