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Récit

America’s Cup : démarrage galère

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Edictée depuis la mort d’un équipier en mai, la nouvelle charte de sécurité est très contestée.
A Sans Francisco, le 1er juillet. (Photo AFP)
publié le 5 juillet 2013 à 21h36

Logiquement, le coup de canon de la 34e America's Cup devrait tonner dimanche, dans la baie de San Francisco, pour le premier Round Robin de la Coupe Louis-Vuitton censée déterminer lequel des trois challengers affrontera le détenteur du titre Oracle, pour la Coupe de l'America. En principe, car depuis la mort d'Andrew «Bart» Simpson le 9 mai, à la suite du chavirage d'Artemis à l'entraînement, la plus vieille compétition au monde semble chavirer elle aussi. Et les premiers bords pourraient être tirés par des avocats, faits somme toute assez habituels dans cette compétition.

Voler. Après l'accident du champion olympique britannique, l'America's Cup était sous le choc. Ces bateaux n'étaient-ils pas trop dangereux ? Le directeur de course, Iain Murray, a listé 37 mesures destinées à améliorer la sécurité sur les AC72, ces catamarans en carbone munis de mâts-aile de 40 mètres, et capables de voler sur l'eau à plus de 40 nœuds. Si bien que le 29 juin, les US Coast Guards ont délivré le Marine Event Permit, indispensable pour l'obtention de l'autorisation de course.

Mais, depuis, deux challengers, Emirates Team New Zealand et Luna Rossa, contestent deux des mesures incorporées dans la nouvelle charte sécuritaire. Ces mesures concernent essentiellement la jauge des safrans. Elles obligeraient Kiwis et Italiens à modifier les leurs (ils sont réglables pour Oracle mais fixes pour ETNZL