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Décryptage

Grand Prix : sous pression, Pirelli cherche la bonne formule

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publié le 5 juillet 2013 à 22h16

Une semaine après le GP de Grande-Bretagne, marqué par des défaillances spectaculaires de pneumatiques sur plusieurs monoplaces, la 9e manche du championnat du monde de F1, ce week-end sur le circuit du Nürburgring (Allemagne), est placée sous la menace d'un boycott des coureurs. Au nom de plusieurs membres de l'association des pilotes de Grand Prix (GPDA), dont le champion du monde en titre Sebastian Vettel, l'Australien Mark Webber a confirmé qu'au moindre problème identique à ceux rencontrés à Silverstone (éclatement ou délaminage), une majorité de coureurs se retirera du Grand Prix d'Allemagne.

Des modifications bénéfiques

La première journée d’essais, vendredi, s’est déroulée sans aucun souci du côté des pneumatiques. C’est sans doute que les modifications provisoires apportées par les techniciens de Pirelli, le fournisseur unique de la F1, ont réglé l’essentiel des problèmes. Les changements ont été imposés par la Fédération internationale de l’automobile (FIA) qui, en matière de sécurité, a toute latitude pour modifier ses règlements sportifs et techniques.

Dans ce cas, il s’agit un peu des deux : Nico Rosberg, vainqueur du Grand Prix de Grande-Bretagne, avait indirectement profité des ennuis de pneus de son équipier Lewis Hamilton.

Un retour aux pneus 2012

N’ayant eu que quatre jours pour changer les pneus, Pirelli a choisi les gommes brièvement utilisées lors d’essais au Canada. Leur s