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Libération

Marion Bartoli, une victoire et un nouveau visage

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publié le 6 juillet 2013 à 16h42
(mis à jour le 7 juillet 2013 à 10h17)

Marion Bartoli est devenue le troisième Française à s’imposer à Wimbledon, en dominant en finale l’Allemande Sabine Lisicki (6/1, 6/4). Un premier titre en Grand Chelem, qui est aussi celui de la maturité. Ainsi, Wimbledon a souri à une troisième Française. Après Suzanne Lenglen et, surtout, Amélie Mauresmo qui avait soulevé le Venus Rosewater Dish en 2006, Marion Bartoli est devenue, à 28 ans, championne de Wimbledon, par ce bel après-midi d’été.

Après une finale jouée comme dans un rêve –celui d’une petite fille de six ans qui s’était imaginée soulever ce plateau- la n°1 tricolore est tombée à genoux sur le Centre Court. Avant de laisser un large sourire illuminer son visage. Comme un symbole de l’ensemble de sa quinzaine. Car le parcours 2013 de Marion Bartoli à Wimbledon ne se résume pas au dernier match, tout en maîtrise, gagné en 1h21 sur un ultime ace. Non : ce premier titre majeur est celui de la maturité.

Car jamais l'on n'avait vu Marion, arrivée en Grande-Bretagne sans son père et ancien entraîneur Walter, aussi rayonnante, détendue et décontractée. «Oui, je suis très heureuse» n'a d'ailleurs pas caché l'intéressée tout au long de ces deux semaines. Comme en écho, son papa, qui avait fait tout le déplacement «en tant que père», a lâché, ému et au bord de l'évanouissement : «Je suis très heureux pour elle. Je suis au bord de tout lâcher. Plus que tout, en tant que père, ce qui m'importe c'est l'épanouissement en tant que femme de Marion».

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