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Libération

Moins de 20 ans : l’idylle des jeunes

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Foot. Les Bleuets, nouvelle génération dorée, sont devenus champions du monde pour la première fois.
publié le 14 juillet 2013 à 22h06

Samedi, aux alentours de minuit, heure locale, au stade Ali-Sami-Yen d’Istanbul. A l’écran, l’ancienne arène mythique de Galatasaray sonne creux à l’heure de célébrer le premier titre mondial des Français chez les moins de 20 ans. Le capitaine des Bleuets, Paul Pogba, se faufile dans les tribunes pour faire le plein de trophées : celui de meilleur joueur du tournoi, en plus de la Coupe du monde.

Au centre d'une pelouse en sale état, les Uruguayens détournent leurs regards trempés après cette défaite aux tirs au but (4-1, 0-0 après prolongations) qui risque de les hanter longtemps. Bourreau des uns, héros des autres, Alphonse Areola (PSG), le goal français, s'arrête devant chaque caméra pour remercier les siens et savoure modestement : «On a répondu présents à ce rendez-vous. On va rentrer avec la Coupe du monde à la maison. On voit défiler toute notre jeunesse, notre formation. On est récompensés par notre titre, ce sera gravé toute notre vie, et on parlera de nous dans le futur.»

«Carbonisés». Dans les vestiaires, tout le gratin du football français est là pour faire dans le dithyrambe. En zone mixte, Noël Le Graët, président de la fédération : «J'ai beaucoup d'admiration pour ce qu'ils ont fait. Je les ai remerciés pour l'image qu'ils ont donnée tout au long de cette compétition. Ils se sont très bien comportés. Les matchs ont été souvent tendus, mais ils ont toujours réussi à s'en sortir et à gagner. Ils ont le goût de la v