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Libération
Décryptage

Tour de France 2013 : Albion à réaction

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Trois semaines durant, l’Anglais Christopher Froome (Sky) a marché sur la centième Grande Boucle. Flash-back.
169057550 (Photo Pascal Guyot. AFP)
publié le 21 juillet 2013 à 22h36

Trois semaines sans pénétrer les secrets. Une équipe victorienne remporte le Tour pour la deuxième année consécutive. La monnaie du vélo, c’est aujourd’hui la livre sterling. L’empire cycliste britannique est encore plus grand qu’on ne le croit. Si bien qu’on se risque à parier un paquet d’actions sur un second titre de Christopher Froome, l’an prochain. Son équipe, la Sky, a choisi les lieux et l’heure où la bataille sera gagnée et où les dividendes seront certains. En attendant, retour sur les trois semaines de course.

Le village départ

Le Tour reste la chambre des secrets où résonnera encore longtemps l’âme de Lance Armstrong. Un music-hall itinérant, dont l’incarnation suprême est le village départ. Il provoque l’incompréhension des Britanniques. On peut les comprendre. Il s’agit d’une cage commerciale d’un hectare avec des gardiens et un aïeul considérable à l’intérieur : Raymond Poulidor, qui signe des autographes. C’est la rente du Tour, et ça donne envie, parfois, de lancer des oranges par-dessus le grillage.

Le labeur du suiveur

Le travail du suiveur, c'est celui du battant de cloche. Comme le bourdon, il sonne les quarts et les demies en se rafraîchissant les pieds dans des fontaines bienfaisantes. Mais au fond, que voit-il ? Des coureurs habillés comme les Daft Punk qui boivent l'obstacle. Se pose le problème de l'identification aux héros. «Comment se reconnaître en tel ou tel ?» s'in