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Le cinquième Tour le plus rapide de l'histoire

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Le Britannique Christopher Froome a bouclé les 3 403,5 kilomètres du Tour 2013 à la vitesse moyenne de 40,542 km/h. Plus vite que Pantani, en son temps, ou que certains Tours de Lance Armstrong.
Lors de l'étape entre Givors et le Mont Ventoux, le 14 juillet 2013. (Photo Jacky Naegelen. Reuters)
publié le 22 juillet 2013 à 12h29

Comment la vitesse moyenne des coureurs du Tour de France a-t-elle évolué depuis 1903 ? Sont-ils de plus en plus nombreux à terminer l'épreuve ? La réponse en deux graphiques.

Froome Vroum Vroum

Après 83 heures, 56 minutes et 40 secondes d'efforts, Christopher Froome boucle le cinquième Tour de France le plus rapide de l'histoire (40,542 km/h de moyenne). Le record est détenu par Lance Armstrong (41,654 km/h) en 2005. Suivent, dans l'ordre, les épreuves de 2003, 2006 et 2004. Le Tour le plus lent fut celui de 1919 (24,056 km/h de moyenne).

Cet indicateur est à manier avec précaution. Il dépend bien évidemment de la difficulté du parcours ou des conditions météorologiques. Le cru 2013 a ainsi  été marqué par une météo plutôt clémente et des variations thermiques raisonnables. Et si les cyclistes vont de plus en plus vite, c'est aussi parce que les étapes sont beaucoup moins longues que par le passé.

169 sur les Champs-Elysées

Ils sont 169 coureurs (sur les 198 partants) à avoir rallié l'arrivée cette année, et auraient même pu être 170 si le Néerlandais Lieuwe Westra, malade, n'avait dû abandonner à 40 bornes des Champs-Elysées. Le taux de perte, pour cette année 2013, s'établit donc à 14,64%. C'est le deuxième plus faible de l'histoire, après le Tour 2009 (156 coureurs sur 180 au départ avaient fini la course).

C'est le signe que les cyclistes sont de mieux en mieux préparés et que les parcours sont moins exigeants. A cet égard, le Tour 1919 - le plus long de l'histoire avec 5 560 kilomètres - causa le plus de dégâts, puisq