En plus d'être un type malin, l'attaquant du Paris-SG Zlatan Ibrahimovic a de l'humour. Interrogé à Stockholm sur son éventuel départ du club de la capitale dès cet été et sur «les preuves d'amour» (pour reprendre l'expression du journal l'Equipe) sonnantes et trébuchantes qu'il exigerait pour rester dans la capitale, la star s'est fait plaisir : «J'ai beaucoup d'amour autour de moi. Ne vous inquiétez pas pour ça. L'amour est tout ce dont j'ai besoin…» «L'amour», dans le vocable footballistique, c'est le pognon, dix fois sur dix. Ibrahimovic ne négocie pas aujourd'hui une rallonge aux 9 à 14 millions d'euros - selon les sources - nets d'impôt qu'il touche dans la capitale, pour la bonne raison qu'il trouvera toujours un couillon pour lui donner le salaire demandé : «les détails» et «les petites et grandes choses» qu'il explique devoir encore discuter avec le président parisien Nasser al-Khelaïfi tiennent en fait à une promesse d'exfiltration à Manchester City l'été prochain, à un an de sa fin de contrat qui s'achève en juin 2015. Ibrahimovic doit bouger tous les deux ou trois ans. Il génère ainsi quelques-uns de ces fabuleux transferts permettant au foot et à ses acteurs de vivre ; le mieux servi étant, bien entendu, son agent.

Plonge. L'agent d'Ibrahimovic s'appelle Mino Raiola. Dans une interview de légende donnée en avril à France-Football, il entretenait son propre mythe en disant