Il faut croire qu'en plus d'être un excellent pilote et un honorable joueur de guitare, l'Anglais Lewis Hamilton est un sacré joueur de poker. Reste à savoir si le pilote Mercedes bluffait vraiment samedi soir, après avoir signé la 30e pole position de sa carrière, lorsqu'il affirmait que la victoire au Grand Prix de Hongrie n'était pas un objectif raisonnable. Il faut toutefois se souvenir que le même Lewis Hamilton pensait que la saison 2013 serait une année de transition pour Mercedes, en attendant des jours meilleurs, et qu'une victoire serait miraculeuse. Pourtant, après dix épreuves disputées cette saison, l'équipe allemande en comptabilise déjà trois : Nico Rosberg à Monaco et Silverstone, et Lewis Hamilton hier en Hongrie.
La perf
La victoire surprise de Lewis Hamilton
L’histoire est un peu compliquée à résumer mais, pour faire simple, il faut rappeler que l’écurie Mercedes avait procédé il y a quelques semaines à des essais de pneumatiques qui n’étaient pas complètement autorisés. La FIA avait donc décidé de «punir» l’équipe allemande en la privant des trois jours de tests initialement prévus pour les jeunes pilotes après le Grand Prix de Grande-Bretagne, mais finalement autorisés aux pilotes titulaires à la suite des graves problèmes de pneumatiques rencontrés par Pirelli. A cette occasion, le manufacturier italien voulait valider les pneus construits pour la fin de la saison 2013,