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Agnel, gros bonnet d’Amérique ?

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Le nageur au récent exil controversé est en finale du 200 m des Mondiaux à Barcelone.
Yannick Agnel avant les séries de 200 mètres nage libre lors des Mondiaux de Barcelone, le 29 juillet. (AFP)
publié le 29 juillet 2013 à 22h16
(mis à jour le 30 juillet 2013 à 12h40)

Depuis son arrivée à Barcelone, Yannick Agnel a les oreilles qui sifflent. Mais le champion olympique du 200 m nage libre aux Jeux de Londres, qui a décidé en mai de quitter son entraîneur, Fabrice Pellerin, pour rejoindre Bob Bowman, le mentor de la star américaine Michael Phelps, a trouvé une parade imparable pour ignorer la polémique qui a alimenté ces premières journées au Palau Sant Jordi : son premier titre mondial acquis dimanche soir dans le relais 4 x 100 m. Le Nîmois, âgé de 21 ans et encore licencié à Nice, est cependant très attendu sur sa distance fétiche aujourd’hui.

Depuis un moment, le torchon brûle entre Agnel et son ancien coach, qui s'est épanché samedi dans Libération. Mais la star de Londres a écarté, jusqu'à présent, toute question ayant pour sujet son divorce. Et hier matin, dès sa série du 200 m, il a rassuré ceux qui l'ont vu se traîner dans sa ligne d'eau lors du premier relais la veille, signant le plus mauvais temps des quatre premières équipes. Agnel a légèrement amélioré son chrono en demi-finale du 200, signant le cinquième temps hier soir, en 1'47"01. «En demi-finale, ça va être une autre paire de manches et il va falloir s'employer. Mais je m'éclate, avait-il déclaré le matin. Peut-être que je manque encore de repères, mais ça va se faire au fur et à mesure.»

Alléger. A