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Récit

Usain Bolt, le tsar du sprint à court de rivaux

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Aux Championnats du monde qui débutent samedi à Moscou, le Jamaïcain, sans ses plus dangereux adversaires suspendus pour dopage, devrait glaner les titres sur 100 et 200 mètres.
Usain Bolt au London Diamond League "Anniversary Games" le 27 juillet. (Photo Andrew Winning. Reuters)
publié le 9 août 2013 à 20h56

Usain Bolt ne connaît pas Moscou. Tant mieux. Le Jamaïcain ressentira au moins un semblant d’imprévu en poussant la porte du stade Loujniki, samedi soir, pour les séries du 100 m. Le reste, sur la piste, ne devrait pas le surprendre. Rien de neuf sous le soleil : lui devant, tous les autres derrière. En moins bien qu’à l’ordinaire.

Ces derniers mois, la lutte antidopage a sérieusement éclairci le paysage. Son ennemi préféré, l’Américain Tyson Gay, et son rival de toujours, le Jamaïcain Asafa Powell, ont été pris la main dans le sac. Exclus, les deux sprinteurs, au moins provisoirement, dans l’attente de leur sanction. Quant à Yohan Blake, son partenaire d’entraînement, champion du monde en titre sur 100 m, il soigne une blessure aux ischios en espérant des jours meilleurs.

Chronos. Sur 100 m, Usain Bolt devrait avoir tout le loisir de goûter au charme désuet d'un stade construit en 1956, anciennement nommé Central Lénine, et passé à la postérité pour avoir servi de décor aux Jeux de Moscou en 1980. Sur 200 m, en fin de semaine prochaine, son avance est telle qu'il pourrait s'amuser à compter les spectateurs massés le long de la ligne droite et l'emporter quand même. Ses deux chronos de la saison le confirment : 9"85 au 100 m, 19"73 au 200 m.

Sur la première distance, Tyson Gay avait fait mieux, en 9"75, mais sa performance ne tardera pas à passer aux oubliettes. Sur la seconde, le Jamaïcain pointe en tête de bilans. Frankie Fredericks, l'an