Les championnats du monde d’escrime de Budapest s’achèveront aujourd’hui avec deux épreuves par équipe ; le fleuret homme et le sabre femme. Bilan d’étape.
Les Bleus La compétition par équipe à la rescousse
Incapable de placer le moindre escrimeur dans un quart de finale, quelle que soit l'arme, le camp tricolore s'est refait dans les compétitions par équipe. Les filles du fleuret ont ouvert la voie samedi : si Corinne Maitrejean, Anita Blaze, Astrid Guyart et Ysaora Thibus n'ont pas existé en finale contre les invincibles Italiennes (18-45), la victoire contre les Russes en demie (45-42) fut le meilleur moment de la semaine tricolore. Logique aussi : cinq finales en Coupe du monde (dont une victoire) et une deuxième place aux championnats d'Europe en juin. La Française Corinne Maitrejean se réjouit : «Vice-championnes du monde, on ne l'avait jamais fait. Ça reste extraordinaire», surtout derrière des Italiennes hors-concours. Dans l'Equipe, le directeur technique national de l'escrime, Christian Peeters, y a vu «la première pierre d'une reconstruction» ou la conclusion heureuse d'une saison «chaotique où tout était focalisé sur les élections fédérales».
Hier, Ulrich Robeiri, Alexandre Blaszyck, Ivan Trevejo et Daniel Jérent ont décroché la médaille de bronze à l’épée en s’imposant face à la Pologne (45-35). Celle-là a un goût particulier, l’écho lointain d’une gloire passée, comme la lumière d’une étoile morte qui continue à briller dans l’espace : les frères Fabrice et Jérôme Jeannet ont l