Jean Vincent, qui fut l’un des héros de l’épopée bleue au Mondial-1958 et l’un des plus grands entraîneurs de l’histoire du FC Nantes, est décédé à 82 ans dans la nuit de lundi à mardi.
«C'est véritablement une légende du football nantais et français qui disparaît», écrit le Football Club de Nantes sur son site internet, sans préciser la cause du décès de l'ancien joueur et entraîneur professionnel, né en 1930. «C'est un grand nom du football nantais et français qui nous quitte. Le Premier ministre présente ses condoléances à sa famille, et partage la tristesse de l'ensemble des supporters du FC Nantes», écrit dans un communiqué Jean-Marc Ayrault, lui-même ancien maire de Nantes (1989-2012).
La ministre des Sports Valérie Fourneyron a salué pour sa part la mémoire d’un homme qui, au-delà de son palmarès, a incarné «des valeurs qui font la grandeur du football». «Passionné et intègre, il a su transmettre à travers les années le respect du beau jeu, souligne la ministre dans son communiqué. Jean Vincent était dans l’âme un éducateur, au sens le plus noble de ce terme». Comme ailier gauche, Jean Vincent a d’abord connu l’âge d’or de Lille (champion de France 1954, Coupes de France 1953 et 1955), puis du «grand» Stade de Reims, remportant trois nouveaux titres de champion de France (1958, 1960, 1962) et disputant deux finales de la Coupe des clubs champions contre le Real Madrid (1956, 1959).
Régulièrement sélectionné en équipe de France (22 buts en 46 matches), i