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Libération
Décryptage

Dans le Top 14, des étrangers tireurs d’élite

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par Nicolas Miklusiak
publié le 15 août 2013 à 20h26

Une courte trêve après le sacre du Castres olympique, et le Top 14 fait sa rentrée ce soir lors d’un appétissant Montpellier-Toulon. Les nouvelles recrues faisant foi, la saison promet d’être la plus relevée et dense de l’histoire.

Des stars, pourquoi ?

Le Top 14 ne vend plus la crème du rugby français, mais le meilleur de l’ovalie mondiale : à l’image de la Premier League de football anglaise, l’élite tricolore écrase la concurrence par son intérêt sportif et sa puissance financière. Cette saison, les budgets des 14 clubs engagés affichent une hausse de 6,87% (19,45 millions d’euros en moyenne). Déjà, l’an passé, huit formations de l’Hexagone faisaient partie des dix plus riches d’Europe. Sans compter le plafond salarial (10 millions), le quasi-double de celui exercé en Angleterre. L’été a ainsi vu 45 joueurs étrangers déposer leurs valises en France, dont l’ailier champion du monde sud-africain Bryan Habana à Toulon ou l’Irlandais Jonathan Sexton au Racing Métro, dont les salaires sont évalués autour de 50 000 euros mensuels. Le produit est beau, aimé par les foules et prêt à être emballé pour être diffusé dans le monde entier.

Vers une renégociation des droits télé ?

Contrarié par BeInSport sur la Ligue 1 de foot, Canal + fait du Top 14 sa vitrine phare. Mais une clause pourrait tout changer au contrat (31,7 millions par an) le liant à la Ligue nationale de rugby jusqu'en 2016. Au bout de deux ans (ce