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Marion Bartoli, la retraite par capitulation

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Tennis . La joueuse française de 28 ans a annoncé la fin de sa carrière, un mois après son titre à Wimbledon, surprenant son monde.
publié le 15 août 2013 à 20h26

Longtemps renfermée et comme prisonnière de l’étrange couple qu’elle formait avec son père Walter, Marion Bartoli s’est complètement ouverte au monde - et aux médias - à la suite de son éclatante victoire de juillet à Wimbledon ; laissant libre court à une sorte de simplicité joviale, parlant de tout et n’importe quoi comme si ça n’avait pas la moindre importance puisque ce qui comptait était d’être là, au bord de l’éclat de rire, et de prendre la lumière.

Hier, la native de Puy-en-Velay a expliqué qu’elle arrêtait le tennis à 28 ans. Ça s’est passé en catimini après une rouste (6-3, 4-6, 1-6) sans la moindre importance - tout le monde a l’US Open en tête - contre la Roumaine Simona Halep à Cincinnati (Ohio), et le milieu du tennis français, à commencer par le président de la fédé, Jean Gachassin, et la capitaine de Fed Cup, Amélie Mauresmo, est tombé de l’armoire, laissant ainsi planer l’idée du coup de tête d’une championne que l’on sait excessive en tout.

Larmes. Pourtant, Bartoli a argumenté. «J'ai senti que c'était fini juste après le match. Après un set, tout mon corps me faisait mal. Cette semaine, c'était les abdominaux, là les tendons d'Achille… J'avais du mal à marcher. Alors courir… J'ai subi beaucoup de blessures depuis le début de l'année. Je suis sur le circuit depuis si longtemps… J'ai vraiment forcé et tout donné pendant ce Wimbledon gagné, j'ai senti que j'avais épuisé toute l'énergie restant dans mon corps. J'ai réali