Si quelques chercheurs se penchaient sur l'ADN des équipes de Formule 1 qui disputent ce week-end à Spa-Francorchamps, en Belgique, le 11e Grand Prix de la saison, ils iraient de surprises en étonnements. En effet, à de rares exceptions, le pedigree des écuries est difficile à établir avec précision. Il apparaît d'ailleurs que ce sont les trois équipes (Ferrari, McLaren et Williams) dont la lignée est la plus pure qui présentent concomitamment les palmarès les plus prestigieux.
Ce qui s'explique par d'importants moyens financiers, des partenariats techniques sûrs et une continuité dans le développement de leurs machines. C'est bien sûr la Scuderia Ferrari qui offre l'arbre généalogique le plus dépouillé. Depuis 1950, ses pilotes ont remporté 221 courses et 16 titres constructeurs, toujours sous le nom du célèbre Ingeniere Enzo Ferrari, dont les monoplaces n'ont jamais changé d'identité. C'est également le cas pour McLaren (8 titres), équipe créée par le pilote néo-zélandais Bruce McLaren il y a un demi-siècle. Et de Williams, qui vient de célébrer son 600e GP pour neuf titres, tous obtenus sous le nom de son créateur et toujours patron sir Frank Williams.
Crédit. Pour le reste du plateau, les parcours sont plus chaotiques. Ainsi, les puristes s'étranglent lorsqu'ils entendent les références faites aux «Flèches d'argent» des années 50, lorsqu'il s'agit d'évoquer les Mercedes de Nico Rosberg et de Lewis Hamilton. Merced