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Libération
Décryptage

Greenpeace et Sebastian Vettel : un plat Grand Prix qui est le leur

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L’ONG s’est illustrée hors piste hier à Spa-Francorchamps, en Belgique, dans une course remportée par l’Allemand, qui prend une option sur le titre.
publié le 25 août 2013 à 21h56

Cette fois, le ciel des Ardennes n'a pas été charitable avec les milliers de spectateurs massés autour du circuit de Spa-Francorchamps. D'habitude si généreux à noyer le tracé belge sous les averses, les nuages n'ont pas lâché la moindre goutte de pluie - pourtant annoncée - hier pendant les 44 tours de ce 11e Grand Prix de la saison. Résultat : zéro suspense et une course ennuyeuse à pleurer sanctionnée par une nouvelle victoire du futur quadruple champion du monde, Sebastian Vettel. En reprenant le large au classement du championnat (46 points sur son suivant immédiat désormais), l'Allemand de l'écurie Red Bull peut voir venir. Sauf série noire d'incidents et d'abandons à la chaîne, ses deux poursuivants les plus crédibles (Fernando Alonso et Lewis Hamilton), qui l'accompagnaient hier sur le podium, risquent de tirer la langue sur les huit courses encore au programme.

L’action

Greenpeace sur le podium

Si l'action a manqué sur la piste, des militants de Greenpeace se sont chargés de mettre un peu l'ambiance dans cette morne édition du Grand Prix de Belgique. Et ils ont mis les moyens pour passer leur message de protestation visant à dénoncer la dévastatrice exploration pétrolière de la firme Shell dans l'Arctique. Le choix du Grand Prix de Belgique n'est pas un hasard, puisque Shell en est le sponsor principal. Un peu avant le départ, deux membres de l'association avaient survolé une partie du circuit à l'aide d'un parapente pour prévenir de leur action. Alors que les pilotes prenaient place sur l