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Les balles perdues du tennis français

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Grand chelem. Les espoirs de victoire tricolore sont infimes à l’US Open, qui s’ouvre aujourd’hui.
par Stéphanie Roscop
publié le 25 août 2013 à 21h06

Forfaits en série, manque de résultats ou de confiance : alors que l'US Open débute aujourd'hui, la France du tennis fait triste mine. Chez les hommes, le numéro 8 mondial Jo-Wilfried Tsonga (blessure au genou depuis Wimbledon) et le numéro 17 Gilles Simon (frappé par la coqueluche, dont il a du mal à se remettre) ne prendront pas part à la levée du dernier tournoi du Grand Chelem de la saison.

Reste Richard Gasquet, éternellement à la porte de la deuxième semaine des tournois du Grand Chelem (ce qui correspond aux huitièmes de finale), mais auteur d'un début de saison qui l'a tout de même porté à la 8e place mondiale. A Cincinnati et à Montréal, le Biterrois est tombé contre le grand serveur américain John Isner et le Serbe Novak Djokovic : voilà qui semble montrer ses limites du moment.

Julien Benneteau ? Deux victoires en trois tournois depuis Wimbledon. Benoît Paire ? Un cas : de l'or dans le bras, une propension à déclencher la tendresse que l'on doit aux joueurs fantasques dans son genre et des possibilités considérables pour peu que le contexte l'intéresse. Mais son coach, Lionel Zimbler, expliquait la semaine dernière dans l'Equipe les vraies limites du gaillard : sa motivation incertaine lors des premiers tours des tournois, surtout si ça se passe sur un court excentré et que Paire a la certitude d'être plus fort que le joueur qui lui fait face. On passe sur