La gagnante de l’US Open 2011, l’Australienne Samantha Stosur, a pris la porte dès le premier tour mardi à New York, victime d’une Américaine de 17 ans sans complexes, Victoria Duval. La jeune fille, née à Miami de parents haïtiens, n’avait pas joué un match cette saison dans le tableau principal d’un tournoi WTA mais cela ne l’a pas empêchée de saisir sa chance face à une joueuse du Top 10, qui l’a toutefois bien aidée en commettant 56 fautes directes (dont 10 doubles fautes).
La tête de série n°11 s'est inclinée 5-7, 6-4, 6-4 à la quatrième match de balle face à la 296e mondiale, issue des qualifications et dont la seule autre apparition en Grand Chelem remontait à l'US Open 2012, où la Belge Kim Clijsters avait aisément disposé d'elle. «J'ai fait beaucoup trop d'erreurs, notamment quand j'ai mené 3-0 et 4-2 dans le deuxième set, j'ai laissé passer toutes mes occasions, a indiqué Stosur. Je ne vais pas être mauvaise perdante et dire qu'elle n'a rien fait mais je l'ai certainement aidé à gagner ce match.»
A 29 ans, celle qui avait battu l’Américaine Serena Williams, alors tenante du titre, pour remporter à New York en 2011 son seul titre du Grand Chelem, vient de se séparer de son entraîneur de longue date David Taylor et cherche encore visiblement un second souffle.
Duval, formée chez Nick Bollettieri («Je l'appelle "Oncle Nick"») est le dernier produit en date d'une jeune génération américaine au réservoir impressionant chez les dames (elle n'est q