L’épreuve de descente, considérée comme la course reine, va clôturer dimanche les championnats du monde de VTT qui ont lieu depuis une semaine à Pietermaritzburg, en Afrique du Sud. L’entraîneur national, Emmanuel Huber, le champion du monde junior, Loïc Bruni, et la championne du monde en titre, Morgane Charre, évoquent leur sport extrême.
Une discipline de glisse, pas de casse-cou
Emmanuel Huber : «Le VTT descente est une discipline de glisse sur deux roues. A comparer avec le ski ou le moto-cross. Pendant environ trois minutes et trente secondes, c'est une succession de zones de pilotage et de zones physiques, dites de pédalage. Les pilotes atteignent des vitesses qui vont de 45 km/h à des maximales autour des 80 km/h. Un grand coup d'adrénaline et d'engagement, mais la gestion de course est primordiale. Un kamikaze se retrouve très rarement en bas.»
Loïc Bruni : «Comme dans l'ensemble des sports extrêmes, tout est plus calculé et réfléchi. La course est une libération mais surtout le fruit d'un travail d'une semaine de reconnaissance et de réglages techniques sur des vélos très "techno". On n'est pas juste des gens qui fument des pétards, se bourrent la gueule et roulent à fond. Dans le milieu, il se dit que la descente c'est la F1 du VTT.»
Morgane Charre : «Les descentes sont différentes les unes des autres. C'est un éternel recommencement. On ne se lasse donc jamais. Et, à chaque fois,