«Gareth Bale? Le foot est irrationnel. Est ce qu'il vaut ce prix-là? Personne ne vaut ce prix-là» A Clairefontaine lundi, le sélectionneur de l'équipe de France, Didier Deschamps, livrait comme beaucoup son sentiment sur le transfert du Gallois de 24 ans vers le Real Madrid. Pour un montant proche ou record d'environ 100 millions d'euros (entre 91, selon le club espagnol, et 100 millions, d'après Tottenham). Ces derniers jours, Tata Martino, le coach du FC Barcelone et Arsène Wenger, manager d'Arsenal, avaient déjà jugé le montant indécent. Du grand n'importe quoi, le transfert de Bale? Peut-être pas.
Parce que le président du Real en a fait une question d’honneur
La presse espagnole parle d'un calcul politique : le président du Real Madrid Florentino Perez avait l'envie politique de contre-attaquer après l'arrivée du Brésilien Neymar au Barça. Histoire de rassurer ses socios (sorte d'actionnaires-supporteurs). Comme si le Real voulait absolument remporter le classico du mercato. Et ça, le président de Tottenham Daniel Levy l'avait sans doute compris depuis le début. «On ne peut s'empêcher de penser que cette somme est trop importante. Par exemple, le site spécialisé qui fait office de référence sur le marché des transferts, transfermarkt.de, évaluait Bale à 65 millions d'euros», explique Bastien Drut, auteur d'Economie du football professionnel.
Parce que malgré sa dette, le Real a les moyens
Comment un club endetté à hauteur de 600 millions d'euros peut-il en investir 100 millions sur un joueur au palmarès vierge ? En premier lieu, le Real Madrid a vendu cet