Ce ne sont que quelques chiffres, compilés par l'Observatoire du football, mais ils résument le mercato qui vient de s'achever et dessinent le paysage européen du foot business.
2,139 milliards d'euros: c'est le montant des sommes cramées par les clubs des cinq grands championnants (Angleterre, Allemagne, Espagne, Italie et France) cet été en achat de joueurs. C'est un record. L'an dernier, le total des transferts s'élevait à 1,598 milliard.
719,2 millions: c'est le montant des sommes dépensées par les clubs anglais, les plus dispendieux devant ceux de la Serie A italienne (404,9), de la Ligue 1 (382,6, nouveau record), de la Liga espagnole (372,9) et de la Bundesliga allemande,qui, même s'ils apparaissent financièrement plus sages, n'avait jamais autant dépensé (259,1).
49%: c'est le pourcentage des dépenses effectuées par les 10 clubs les plus actifs sur le marché des transferts, un pourcentage record (41,5% en 2012), qui traduit, selon l'Observatoire du footbal, «le processus de concentration dse richesses à l'œuvre dans le football de haut niveau». Un processus encore plus flagrant si l'on se penche sur les chiffres pays par pays: en France, trois clubs (PSG, Monaco et Marseille) ont réalisé 85,8% des transferts, bonjour la concentration; en Liga, où le Barça et le Real négocient individuellement leurs droits télés, les trois clubs les plus dépensiers pèsent pour 70,1% du total des transferts. La richesse apparaît mieux