C’est un championnat d’Europe de basket ouvert à tous les vents qui débute aujourd’hui en Slovénie, avec une dizaine de candidats à un podium que le modeste Monténégro de l’Américain naturalisé Bo McCalebb (en basket, la performance collective tient parfois au changement de passeport d’un seul homme) avait frôlé lors de l’édition précédente en 2011. Finalistes malheureux cette année-là, les Bleus figurent comme toujours au premier rang des outsiders : il n’y a que l’Espagne pour battre l’équipe de France, et les tenants du titre seront en principe amoindris par des forfaits de prestige (Pau Gasol, Juan Carlos Navarro et Serge Ibaka), qui disent que ce n’est pas cet Euro qui est ciblé par la Roja mais le Mondial à domicile de 2014, où l’heure sera venue de tomber la sélection américaine.
Les Bleus attaquent cet Euro slovène aujourd’hui à Ljubljana contre l’Allemagne. Avec leur bagage habituel : leur meneur all-star Tony Parker, une furia défensive à désosser les mammouths et l’absence d’un pivot cumulant la taille et la mobilité, Joakim Noah s’étant encore fait porter pâle. On a soumis une série de mots clés à deux piliers de la sélection : le sélectionneur Vincent Collet (50 ans) et son plus fidèle soldat, Florent Pietrus (32 ans) et près de 160 sélections. L’organisation, l’ex-Yougoslavie, l’invincible armada espagnole, la dureté, Parker : les deux hommes font le tour de la planète basket.
Sélection

: «Je pense forcément à ma toute première cape en 2001, à Chalon-sur-Saône contre la Ho