Mercredi, en battant l’Espagnol David Ferrer en quart de finale de l’US Open (6-3, 6-1, 4-6, 2-6, 6-3), Richard Gasquet s’est donné le droit de disputer, pour la deuxième fois de sa carrière après Wimbledon en 2007, une demi-finale de Grand Chelem. Au début du tournoi, peu de personnes voyaient le Français atteindre ce stade de la compétition, mais surtout un tel niveau de jeu. Contre le numéro 4 mondial, et même en huitième de finale contre le Canadien Milos Raonic (numéro 11), le Biterrois a fait preuve d’un mental d’acier et d’un physique à toute épreuve.

Trio gagnant. Il y a encore quelques années, le Français aurait lâché prise. Le Richard Gasquet nouveau est-il né ? Henri Leconte : «On sent Richard serein. Le match contre Raonic lui a fait du bien. Il a passé un cap. Richard est entré dans une autre dimension.» Tout cela n'est pas le fruit du hasard. Gasquet le doit à ses deux entraîneurs depuis deux ans et demi - l'Italien Riccardo Piatti (ancien coach d'Ivan Ljubicić) et Sébastien Grosjean - sans oublier son préparateur physique, Paul Quétin. Le trio gagnant qu'il lui fallait selon Arnaud Di Pasquale, le directeur technique national. «Piatti apporte toute son expérience et Grosjean une vision jeune du tennis. Tous les deux sont très complémentaires. Quétin fait un travail physique formidable. Richard s'y retrouve dans cette structure. Avec l'âge, il a mûri. Il se sent bien dans sa tête parce qu'il se sent bien dans so